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Contes de fées de
Robet de Bonnières
Au
Moyen Âge, les contes se transmettent de bouche à oreille lors de
veillées populaires où tout le monde se tait pour entendre le conteur
et ses histoires « du temps où les animaux
parlaient ».
Mais c’est avec les Contes de ma mère l’Oye de Charles Perrault publiés
en 1697 qu’ils vont devenir un genre littéraire. La production
française sera considérable tout au long du XVIIIe siècle qui apparaît
aujourd’hui comme le siècle d’or des contes français.
Au XIXe siècle, leur centre de gravité se déplace vers l’est, en
Allemagne avec les frères Grimm, au Danemark avec Andersen et en Russie
avec Alexandre Pouchkine qui va leur donner une forme poétique.
La démarche de l’écrivain russe se prolonge en France dans la deuxième
moitié du siècle avec Louise Ackermann qui écrit des contes versifiés
en 1855, et surtout Robert de Bonnières qui publie les Contes de fées
en 1881, moment où la littérature merveilleuse et la poésie se
rejoignent.
Après Jean-Louis
Dubut de Laforest et Louise Ackermann, Victor Flori nous propose de
redécouvrir aujourd’hui Robert de Bonnières dont l’œuvre critique,
poétique et romanesque a marqué la fin du XIXe siècle.
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